Assurances professionnelles
À l’issue de votre formation en technicien son et lumière, vous envisagez d’exercer votre activité dans un cadre libéral ? Renseignez-vous sur l’assurance obligatoire pour couvrir efficacement votre métier ainsi que l’ensemble de vos biens mobiliers et immobiliers. Voici quelques informations à connaître sur ce sujet.
Le technicien son et lumière assure le volet technique du spectacle. Vous contribuez à mettre en place les effets spéciaux lors d’une animation :
Vous prenez en charge l’installation des matériels de sonorisation et d’éclairage ainsi que la réalisation des câblages nécessaires. Votre intervention est requise tout au long de l’animation, dès la phase de préparation. En collaboration avec le metteur en scène et le décorateur du spectacle, vous participez aux réglages et à la programmation d’effets sonores et luminaires.
Votre rôle est de produire le son et les lumières les plus adaptés, en tenant compte des contraintes techniques et des exigences artistiques du client. Vous anticipez également l’éventuel dysfonctionnement au niveau du branchement et des équipements par le biais d’un test. Il est même de votre devoir de veiller à la sécurité des matériels lors des déplacements en tournée.
Pour devenir technicien son et lumière, vous devez suivre une formation initiale de niveau BTS métiers de l’audiovisuel, à l’issue de laquelle vous intégrez une école normale supérieure. Il est aussi possible de poursuivre une formation universitaire de niveau Bac +3 en vue d’obtenir un Diplôme d’Études Supérieures des Techniques du Son (DESTS) options son et audiovisuel.
Vous avez un diplôme et les compétences nécessaires pour exercer le métier de régisseur son et lumière. Vous avez le choix entre trois types de statuts.
C’est surement la forme de travail la plus classique. Avec son salaire fixe et régulier ainsi que le contrat souvent proposé en CDI, ce statut offre une stabilité financière. Par ailleurs, vous pouvez travailler dans un lieu unique avec un parc de matériel. Les conditions d’exercice s’avèrent moins stressantes, mais ce n’est pas l’idéal pour profiter des horaires flexibles. Parmi les entreprises qui embauchent un technicien son et lumière, on cite le théâtre, la boite de prestation ainsi que la salle de concert.
À mi-chemin entre salarié et indépendant, le statut d’intermittent séduit de plus en plus d’opérateurs du spectacle. Grâce à cette particularité, vous avez la possibilité de collaborer avec plusieurs employeurs en même temps. Le contrat de travail est souvent en CDD de courte durée, avec une alternance de périodes travaillées et non travaillées.
Cependant, Pôle emploi verse un complément de salaire au prorata du revenu perçu. Vous bénéficierez donc d’une protection sociale particulière basée sur deux piliers juridiques : régime d’assurance chômage spécifique et contrat de travail spécifique (CDD dit « d’usage » ou CDDU).
Par ailleurs, l’embauche d’intermittence du spectacle est régie par des références qui déterminent le régime d’indemnisation :
Le statut d’entrepreneur est l’option idéale pour exercer le métier de technicien du spectacle à votre compte. Au début, il est recommandé de vous lancer en tant qu’autoentrepreneur. Votre prestation consiste alors à louer vos services et vos équipements à des particuliers et des entreprises de spectacle. À mesure que votre activité grandit, vous pouvez créer une entreprise sous le statut de SARL, SA, SAS ou encore EURL.
Dans tous les cas, l’exploitation de l’activité de spectacle implique des responsabilités auxquelles vous ne pouvez pas vous échapper. Il n’y a pas d’assurance obligatoire pour un technicien son et spectacle, mais c’est toujours utile pour prévenir les dégâts.
Le métier de technicien du spectacle est très méticuleux et sujet à de nombreux risques. La moindre faute professionnelle affecte lourdement votre activité, sans compter les sinistres dans vos locaux, les dommages à une personne ainsi que les dégâts matériels et les problèmes juridiques. Face à ceux-ci, l’assurance professionnelle pour technicien son et lumière vous protège financièrement. Les dégâts pris en charge sont de différentes natures :
Ce sont des dommages affectant un tiers physiquement ou moralement, suite à un malencontreux accident. Par exemple, lors d’une installation, un de vos salariés a reçu un spot en pleine tête et perd la mémoire. Après une expertise médicale, il est déclaré en situation d’invalidité et réclame 50 000 euros de dommages et intérêts.
Ceux-ci concernent les dégâts matériels occasionnés lors d’une prestation. Par exemple, votre assistant vous apporte un café et le renverse sur la table de mixage. Et boum, elle est foutue ! L’assurance professionnelle couvrira les frais de réparation ou de remplacement, que le matériel endommagé vous appartienne ou non.
Il s’agit des dégâts non matériels et non corporels que subissent un client ou un collaborateur par votre faute. Par exemple, une agence événementielle vous engage comme intermittence de spectacle. Vous avez oublié un câble d’alimentation et le début de festivité a dû être repoussé le temps que vous le récupériez. Ceci a valu une pénalité de retard de livraison à l’entreprise embaucheuse.
En souscrivant une assurance professionnelle, vous et vos collaborateurs pouvez travailler en toute sérénité. En cas de sinistres, la compagnie d’assurance prend en charge l’indemnisation des dommages et intérêts. Par ailleurs, les clients comme les propriétaires bailleurs peuvent vous réclamer une attestation d’assurance. Il s’agit d’un gage de professionnalisme qui leur rassurera.
Les organismes assureurs proposent différents types de contrats d’assurance qui vous mettent dans l’embarras du choix. En tout cas, la responsabilité civile est fortement recommandée. Elle protège votre entreprise, vos préposés et vos clients en cas de sinistres liés à votre activité. L’assurance responsabilité civile comprend plusieurs volets.
La RC Pro couvre les potentiels risques propres à l’exercice de votre métier de technicien son et lumière. Elle permet de bénéficier d’une aide financière et juridique en cas sinistres engageant votre responsabilité envers une tierce personne. Ceux-ci peuvent être dus à une omission, une erreur ou une faute professionnelle, une perte de données clients, une violation de la propriété intellectuelle ou encore un retard de livraison.
Une extension de la responsabilité civile professionnelle, cette garantie concerne les préjudices causés à autrui, indépendamment de vos prestations. L’accident du travail en est souvent la principale origine, la faute d’inadvertance, de maladresse, entre autres. Pour être pris en charge, l’incident doit survenir lors de l’exercice de votre fonction.
Ce volet vous protège en cas de problèmes d’ordre judiciaire et rembourse les frais d’avocat, entre autres prestations de défense et recours. Vous profiterez également d’une assistance juridique en toute circonstance.
Le prix d’une assurance responsabilité civile représente parfois un investissement couteux, mais rentable. Certes, les pires situations ne surviennent pas tous les jours, mais lorsqu’elles vous tombent dessus, vous risquez la ruine. Alors, voyez l’assurance RC pro comme une provision qui vous aide à y faire face. Le coût du contrat varie en fonction de plusieurs critères, à savoir :
Au moment de souscrire un contrat d’assurance RC Pro technicien son et lumière, la compagnie d’assurance interroge votre chiffre d’affaires. Plus il est important, plus le montant sera élevé.
L’organisme assureur étudie le prix de l’assurance RC Pro selon les risques encourus par votre activité. Si vous exploitez une grande structure, celui-ci peut être revu à la hausse.
Par rapport à un amateur, le technicien son et lumière diplômé bénéficie d’un tarif plus avantageux en matière d’assurance pro. D’ailleurs, l’expérience peut jouer en votre faveur.
Le prix d’une assurance RC Pro technicien son et lumière sera revu à la hausse à mesure que vous souscrivez des garanties optionnelles. De même si vous diminuez vos franchises.
Pour mettre en place un contrat d’assurance adapté à votre entreprise et profiter d’un prix juste, faites appel à Assurup. Cette compagnie d’assurance établit un devis sur mesure à la suite d’un audit de vos besoins réels. Ainsi, vous pourrez être sûr que les garanties souscrites conviennent à votre situation.
Pour bénéficier d’une couverture d’assurances au plus large possible, voici quelques garanties optionnelles indispensables au métier de technicien de plateau.
À la différence de la responsabilité civile qui protège uniquement votre activité, l’assurance multirisque protège, en sus, vos bureaux, matériels, stocks... Elle propose des garanties équivalentes à l’assurance habitation des particuliers, si ce n’est qu’elle s’adresse aux professionnels.
En souscrivant à ce type d’assurance, vous bénéficierez d’une couverture complète de vos activités professionnelles, chiffres d’affaires ainsi que l’ensemble des biens mobiliers et immobiliers. En cas de vol, incendie, bris de glace, dégâts des eaux…, les réparations sont prises en charge par l’organisme assureur.
Également appelé assurance matériel informatique, c’est une garantie optionnelle à l’assurance responsabilité civile professionnelle. Elle vise à protéger l’ensemble de vos biens professionnels, matériels informatiques, éléments de décors, instruments de musique et luminaires, équipements électriques, etc.
Les prestations d’un technicien son et lumière impliquent souvent des déplacements. Il est donc préférable d’opter pour une garantie en tous lieux. Dans l’optique d’alléger le coût de votre assurance matériel professionnel, la couverture « en gardiennage » est de mise. Il est aussi possible de choisir des garanties temporaires pour les équipements en location.
En exploitant l’activité de technicien de plateau en indépendant, vous endossez les responsabilités du dirigeant. Chaque jour, vous devez prendre des décisions, mais la moindre erreur vous coûtera cher, quitte à défaire votre patrimoine personnel. C’est à ce moment que l’assurance dirigeants et mandataires sociaux intervient.
Elle prend en charge les frais et indemnisations liés aux situations suivantes :
Par ailleurs, les garanties « homme-clé » et cyberrisques sont disponibles en option dans vos contrats d’assurance professionnelle pour technicien son et lumière.
